"Toute société qui produit de l'ignorance est une vraie société qui enchaîne! donc une société sans éducation est une société qui enlève à l'humain son humanité!" Tariq Ramadan
dimanche 20 novembre 2011
vendredi 18 novembre 2011
HADITH
- Le jour du qar | |||||||||
Au nom d'Allah, le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux. D'après Abdallah Ibn Qourt (qu'Allah l'agrée), le Prophète (bénédiction et salut soient sur lui) a dit: «Certes le plus grand jour auprès d'Allah est le jour du sacrifice puis le jour du qar (*)». (Rapporté par Abou Daoud dans ses Sunan n°1765 et authentifié par Cheikh Albani dans sa correction de Sunan Abi Daoud) (*) Le jour du qar est le 11ème jour de Dhoul Hijja, soit le lendemain du 'id.
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HADITH
1- Un dirham d'usure que mange un homme alors qu'il sait ... | |||||||||||||||||
Au nom d'Allah, le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux. D'après Hanthala (qu'Allah l'agrée), le Prophète (bénédiction et salut soient sur lui) a dit: « Un dirham d'usure que mange un homme alors qu'il sait est plus grave auprès d'Allah que 36 adultères ». (Rapporté par Tabarani et authentifié par Cheikh Albani dans Silsila Sahiha n°1033)
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LES LIMITES DU COMPORTEMENT
La sounnah Le comportement présente une limite supérieure.
Lorsqu’elle est dépassée, il devient outrage.
Il présente également une limite inférieure.
Si cette limite n’est pas atteinte, le comportement devient faiblesse et bassesse.
Ainsi la colère présente une limite : Il s’agit du courage digne d’éloges, et le refus de s’abaisser à l’infamie et à la vilenie.
Voilà la forme la plus parfaite de colère.
Si elle dépasse cette limite, la colère devient transgression et oppression.
Si elle ne l’atteint pas, elle n’est que lâcheté, et elle n’empêche pas de sombrer dans l’infamie.
La convoitise présente une limite :
c’est le fait de rechercher à acquérir les biens matériels nécessaires et suffisants.
Si cette limite n’est pas atteinte, la convoitise n’est plus que faiblesse et gâchis.
Si elle est dépassée, la convoitise devient avidité et ambition mal placée.
La jalousie présente une limite :
il s’agit de se concurrencer dans la recherche de la perfection et du refus d’être dépassé par autrui.
Si on outrepasse cette limite en espérant que l’être jalousé ne puisse plus profiter de son bienfait et en cherchant à lui faire mal cela devient de la transgression et de l’injustice.
Si cette limite n’est pas atteinte, le serviteur sombrera alors dans la bassesse, la faiblesse d’ambition et la petitesse d’âme.
Le Prophète sallallahu ‘alayhi wa sallam a dit :
« Il est interdit de jalouser autrui si ce n’est concernant deux situations : celle d’un homme à qui Allah a donné des biens en quantité et qu’il dépense dans la vérité, et celle d’un homme à qui Allah a accordé science par laquelle il juge et qu’il enseigne aux gens. » .
Cette jalousie là est une jalousie de concurrence par laquelle l’être jaloux cherche à atteindre le rang occupé par le jalousé.
Ce n’est donc pas une jalousie abjecte par laquelle on espère que le bienfait dont jouit l’être jalousé disparaisse.
Le désir présente une limite :
Il s’agit l’assouvissement du désir aidant, d’accorder du repos au cœur et à la raison après les efforts fournis dans l’obéissance à Allah ta’ala et l’amélioration de soi.
Si cette limite est dépassée, le désir n’est plus que lubricité et avidité sensuelle et se réduit à un instinct animal.
Si cette limite n’est pas atteinte, et ne permet donc pas d’assouvir ses désirs, dans le but de ne se préoccuper ensuite que de la recherche de la perfection (de l’adoration) et des mérites, le serviteur fera alors aveu de faiblesse, d’impuissance et de bassesse.
Le repos présente une limite :
Il s’agit de laisser son âme, ses sens et ses forces au repos, en se préparant à la pratique d’actes d’obéissance et à la recherche des mérites et de leur prolifération.
Le but est que l’âme ne soit pas épuisée par l’effort et la fatigue, ce qui affaiblirait l’effet des mérites recherchés.
Si cette limite est dépassée, c’est que le serviteur fait preuve de nonchalance, de paresse et d’apathie et la plupart de ses intérêts vitaux lui échapperont.
Si cette limite,’est pas atteinte, ce sera alors néfaste pour ses forces qui faibliront, et l’excès d’effort pourrait même l’amener à délaisser tout acte, comme un cavalier pressé qui épuiserait sa monture : non seulement il ne pourra arriver à destination, mais il risque aussi de perdre sa monture.
La générosité présente une limite :
elle se trouve entre deux extrêmes.
Si cette limite est dépassée, la générosité devient gaspillage et dilapidation des biens.
Si elle n’est pas atteinte, elle devient avarice et cupidité.
Le courage présente une limite :
si elle est dépassée, le courage devient imprudence.
Si elle n’est pas atteinte, il devient lâcheté et couardise.
Cette limite consiste à faire preuve d’audace quand il le faut, et faire preuve de retenue quand c’est nécessaire.
Mu’âwiyah dit un jour à Amr ibn Al As -qu’Allah les agrée- :
« J’ai du mal à savoir si tu es courageux ou lâche, tantôt, tu as une telle audace que je me dis : c’est le plus courageux des hommes. Mais parfois tu fais preuve d’une telle retenue que je me dis : c’est le plus lâche des hommes.
Amr lui répondit par les vers suivant :
Courageux quand l’occasion se présente,
Je fais preuve de retenue quand les circonstances l’imposent. »
La jalousie présente une limite :
si elle est dépassée, elle se transforme en accusation infondée et en mauvaise opinion à l’égard des innocents.
Si elle n’est pas atteinte, elle devient naïveté, voire prémices d’un manque d’honneur vis à vis de son épouse.
La modestie présente une limite :
si elle est dépassée, elle devient médiocrité et petitesse.
Si elle n’est pas atteinte, elle devient orgueil et arrogance.
La fierté présente une limite :
si elle est dépassée, elle devient orgueil et vil caractère.
Si elle n’est pas atteinte, elle devient humiliation et abaissement.
Le critère commun à tous ces caractères est l’équilibre qui consiste à se positionner dans le juste milieu, entre les deux extrémités que sont l’excès et la négligence.
C’est sur cet équilibre que reposent les intérêts de ce bas monde et de l’au delà.
Les intérêts du corps humain même dépendent de cet équilibre.
Ainsi, lorsque l’équilibre de certaines humeurs du corps humain se dérègle, les quantités idéales étant dépassées ou non atteintes, il en résulte des problèmes de santé et une diminution des forces proportionnels à la gravité de ce dérèglement.
Il en est de même pour les attitudes naturelles du corps, comme le sommeil et la veillée, le manger et le boire, les relations sexuelle, les mouvements du corps, l’exercice physique, la solitude, la vie en société et autres.
Si le serviteur s’inscrit dans le juste milieu en s’éloignant des deux extrêmes condamnables, il aura trouvé l’équilibre.
Si en revanche, son âme tend vers un des deux extrêmes, elle sera alors déficiente et les carences se succéderont.
La connaissance des limites est une des sciences les plus importantes, et en particulier celle des limites des ordres et des interdits religieux.
Les hommes les plus savants sont ceux dont la connaissance de ces limites est la plus approfondie, de telle façon qu’ils n’y intègrent pas ce qui n’en fait partie, et n’en excluent pas ce qui y participe.
Allah ta’ala a dit :
« Les bédouins sont les plus endurcis dans la mécréance et l’hypocrisie, et les plus enclins à méconnaître les limites de ce qu’Allah a révélé à Son messager » (Sourate At Tawbah verset 97)
Les plus équilibrés des hommes sont ceux qui s’inscrivent dans les limites des nobles caractères, des œuvres profanes et religieuses, tant d’un point de vue théorique que pratique.
Et c’est d’Allah que provient l’aide.
Kitab AlFawa'id
Cheikh Muhammad Ibn Abî Bakr Ibn Qayyîm al-jawziya
Lorsqu’elle est dépassée, il devient outrage.
Il présente également une limite inférieure.
Si cette limite n’est pas atteinte, le comportement devient faiblesse et bassesse.
Ainsi la colère présente une limite : Il s’agit du courage digne d’éloges, et le refus de s’abaisser à l’infamie et à la vilenie.
Voilà la forme la plus parfaite de colère.
Si elle dépasse cette limite, la colère devient transgression et oppression.
Si elle ne l’atteint pas, elle n’est que lâcheté, et elle n’empêche pas de sombrer dans l’infamie.
La convoitise présente une limite :
c’est le fait de rechercher à acquérir les biens matériels nécessaires et suffisants.
Si cette limite n’est pas atteinte, la convoitise n’est plus que faiblesse et gâchis.
Si elle est dépassée, la convoitise devient avidité et ambition mal placée.
La jalousie présente une limite :
il s’agit de se concurrencer dans la recherche de la perfection et du refus d’être dépassé par autrui.
Si on outrepasse cette limite en espérant que l’être jalousé ne puisse plus profiter de son bienfait et en cherchant à lui faire mal cela devient de la transgression et de l’injustice.
Si cette limite n’est pas atteinte, le serviteur sombrera alors dans la bassesse, la faiblesse d’ambition et la petitesse d’âme.
Le Prophète sallallahu ‘alayhi wa sallam a dit :
« Il est interdit de jalouser autrui si ce n’est concernant deux situations : celle d’un homme à qui Allah a donné des biens en quantité et qu’il dépense dans la vérité, et celle d’un homme à qui Allah a accordé science par laquelle il juge et qu’il enseigne aux gens. » .
Cette jalousie là est une jalousie de concurrence par laquelle l’être jaloux cherche à atteindre le rang occupé par le jalousé.
Ce n’est donc pas une jalousie abjecte par laquelle on espère que le bienfait dont jouit l’être jalousé disparaisse.
Le désir présente une limite :
Il s’agit l’assouvissement du désir aidant, d’accorder du repos au cœur et à la raison après les efforts fournis dans l’obéissance à Allah ta’ala et l’amélioration de soi.
Si cette limite est dépassée, le désir n’est plus que lubricité et avidité sensuelle et se réduit à un instinct animal.
Si cette limite n’est pas atteinte, et ne permet donc pas d’assouvir ses désirs, dans le but de ne se préoccuper ensuite que de la recherche de la perfection (de l’adoration) et des mérites, le serviteur fera alors aveu de faiblesse, d’impuissance et de bassesse.
Le repos présente une limite :
Il s’agit de laisser son âme, ses sens et ses forces au repos, en se préparant à la pratique d’actes d’obéissance et à la recherche des mérites et de leur prolifération.
Le but est que l’âme ne soit pas épuisée par l’effort et la fatigue, ce qui affaiblirait l’effet des mérites recherchés.
Si cette limite est dépassée, c’est que le serviteur fait preuve de nonchalance, de paresse et d’apathie et la plupart de ses intérêts vitaux lui échapperont.
Si cette limite,’est pas atteinte, ce sera alors néfaste pour ses forces qui faibliront, et l’excès d’effort pourrait même l’amener à délaisser tout acte, comme un cavalier pressé qui épuiserait sa monture : non seulement il ne pourra arriver à destination, mais il risque aussi de perdre sa monture.
La générosité présente une limite :
elle se trouve entre deux extrêmes.
Si cette limite est dépassée, la générosité devient gaspillage et dilapidation des biens.
Si elle n’est pas atteinte, elle devient avarice et cupidité.
Le courage présente une limite :
si elle est dépassée, le courage devient imprudence.
Si elle n’est pas atteinte, il devient lâcheté et couardise.
Cette limite consiste à faire preuve d’audace quand il le faut, et faire preuve de retenue quand c’est nécessaire.
Mu’âwiyah dit un jour à Amr ibn Al As -qu’Allah les agrée- :
« J’ai du mal à savoir si tu es courageux ou lâche, tantôt, tu as une telle audace que je me dis : c’est le plus courageux des hommes. Mais parfois tu fais preuve d’une telle retenue que je me dis : c’est le plus lâche des hommes.
Amr lui répondit par les vers suivant :
Courageux quand l’occasion se présente,
Je fais preuve de retenue quand les circonstances l’imposent. »
La jalousie présente une limite :
si elle est dépassée, elle se transforme en accusation infondée et en mauvaise opinion à l’égard des innocents.
Si elle n’est pas atteinte, elle devient naïveté, voire prémices d’un manque d’honneur vis à vis de son épouse.
La modestie présente une limite :
si elle est dépassée, elle devient médiocrité et petitesse.
Si elle n’est pas atteinte, elle devient orgueil et arrogance.
La fierté présente une limite :
si elle est dépassée, elle devient orgueil et vil caractère.
Si elle n’est pas atteinte, elle devient humiliation et abaissement.
Le critère commun à tous ces caractères est l’équilibre qui consiste à se positionner dans le juste milieu, entre les deux extrémités que sont l’excès et la négligence.
C’est sur cet équilibre que reposent les intérêts de ce bas monde et de l’au delà.
Les intérêts du corps humain même dépendent de cet équilibre.
Ainsi, lorsque l’équilibre de certaines humeurs du corps humain se dérègle, les quantités idéales étant dépassées ou non atteintes, il en résulte des problèmes de santé et une diminution des forces proportionnels à la gravité de ce dérèglement.
Il en est de même pour les attitudes naturelles du corps, comme le sommeil et la veillée, le manger et le boire, les relations sexuelle, les mouvements du corps, l’exercice physique, la solitude, la vie en société et autres.
Si le serviteur s’inscrit dans le juste milieu en s’éloignant des deux extrêmes condamnables, il aura trouvé l’équilibre.
Si en revanche, son âme tend vers un des deux extrêmes, elle sera alors déficiente et les carences se succéderont.
La connaissance des limites est une des sciences les plus importantes, et en particulier celle des limites des ordres et des interdits religieux.
Les hommes les plus savants sont ceux dont la connaissance de ces limites est la plus approfondie, de telle façon qu’ils n’y intègrent pas ce qui n’en fait partie, et n’en excluent pas ce qui y participe.
Allah ta’ala a dit :
« Les bédouins sont les plus endurcis dans la mécréance et l’hypocrisie, et les plus enclins à méconnaître les limites de ce qu’Allah a révélé à Son messager » (Sourate At Tawbah verset 97)
Les plus équilibrés des hommes sont ceux qui s’inscrivent dans les limites des nobles caractères, des œuvres profanes et religieuses, tant d’un point de vue théorique que pratique.
Et c’est d’Allah que provient l’aide.
Kitab AlFawa'id
Cheikh Muhammad Ibn Abî Bakr Ibn Qayyîm al-jawziya
jeudi 17 novembre 2011
L'amour d'une mère
Une histoire Une Morale (A MÉDITER)
L 'AMOUR D' UNE MÈRE
Ma mère n'avait qu'un seul œil. Je la détestais… Elle était comme un
fardeau. Elle cuisinait pour les élèves et les professeurs pour apporter
son soutien à la famille.
Mais
il y a eu ce jour, pendant que j'étais en primaire ma mère était venue
me dire bonjour. J'étais si embarrassé. Comment pouvait-elle me faire ça
? Je l'ai ignoré et je lui ai jeté un regard rempli de haine et je me
suis enfui.
Le lendemain, à l'école, un de mes camarades m'a dit : “heeee, ta mère n'a qu'un œil ! “ je voulais me brûler tout entier.
Je voulais également que ma mère disparaisse !Donc je suis allé la voir
ce jour, et je lui ai dit : “Si tu veux que je ris un peu, pourquoi tu
ne meurs pas ?”Ma mère n'a pas répondu…Je n'ai pas eu le temps de penser
une seconde à ce que je disais, parce que j'étais sous l'emprise de la
colère.
Je m'en moquais éperdument de ses sentiments. Je voulais qu'elle s'en aille de cette maison, je ne voulais plus d'elle.
Ainsi j'ai étudié très dur et j'ai eu la chance d'aller à Singapour
pour étudier. Puis je me suis marié. Je me suis acheté moi-même une
maison. J'ai eu des enfants. J'étais heureux de ma vie, de mes enfants
et de tout ce que j'avais. Jusqu'au jour où ma mère est venue me rendre
visite.
Elle ne m'avait pas vu depuis de très nombreuses
années, et n'avait jamais vu ses petits enfants. Quand elle est arrivée
sur le pas de la porte mes enfants se sont moqué d'elle, et moi, je l'ai
accusée d'être venue sans être invitée !Je lui ai hurlé : “Comment
oses-tu venir chez moi, et faire peur à mes enfants !! DÉGAGE D'ICI,
MAINTENANT !!”Et à cela, ma mère a calmement répondu : “Oh, je suis
désolée. J'ai dû me tromper de maison.” et elle a disparu jusqu'à ce que
je ne la vois plus.
Un jour, une lettre à propos d'une réunion
scolaire est venue à la maison, à Singapour. J'ai menti à ma femme
prétextant un voyage touristique. Après la réunion, je suis allé à la
vieille cabane, simplement par curiosité. Mes voisins m'ont dit qu'elle
était morte. Je n'ai pas versé une seule larme. Ils m'ont donné une
lettre qu'elle voulait que je lise :
“Mon cher fils,
Je pense à toi tout le temps. Je suis désolée d'être venue à Singapour
et d'avoir fait peur à tes enfants. J'étais si heureuse quand j'ai
appris que tu venais ici pour la réunion scolaire. Mais je ne pourrais
pas me lever du lit cette fois ci, pour venir te voir.Je suis désolée
d'avoir été un fardeau constant pour toi, pendant que tu grandissais.Tu
vois….. quand tu étais très petit, tu as eu un accident, et tu as perdu
un œil. En tant que mère, je ne supportais pas de te voir grandir avec
un seul œil. Alors je t'ai donné le mien. J'étais si heureuse de mon
fils, qui grandissait et qui voyait un tout nouveau monde pour moi, à ma
place, avec cet œil. Avec mon amour pour toi.Ta mère.”
vendredi 11 novembre 2011
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